Espagne ORNITHOLOGIE EN ESTREMADURE : UN REFUGE AU CŒUR DE L’HIVER

Ce séjour d'une semaine en Estrémadure, en Espagne, offre l’opportunité de découvrir les incroyables richesses ornithologiques de cette belle région. La période choisie, avec ses journées qui s'allongent, ses lumières remarquables et des températures agréables, est parfaite pour l'observation et la photographie animalière. La diversité des écosystèmes locaux garantit de belles rencontres avec de nombreuses espèces d'oiseaux, notamment des sédentaires et des migrateurs.

En séjournant pour la semaine dans un gîte confortable au cœur d'un petit village, nous explorerons chaque jour de nouveaux sites et profiterons de la grande variété d'oiseaux présents. L'Estrémadure est renommée pour sa diversité ornithologique, avec 74 % de la région comprenant des zones protégées, dont certaines sont spécialement dédiées à la conservation des oiseaux. Des espèces emblématiques telles que l'aigle ibérique, le vautour moine, la Grande Outarde, les gangas, le faucon crécerellette et la pie-bleue sont parmi les trésors que vous pourrez observer.

Si les nuits sont dégagées, vous aurez également la chance d'admirer le ciel étoilé de cette région, reconnue pour offrir des conditions idéales d'observation astronomique. Un guide expert vous dévoilera les mystères de la voûte céleste, vous permettant d'explorer l'univers depuis ce lieu privilégié.

Programme :

Jour 1 : Direction l’Estrémadure

Nous nous donnons rendez-vous à 9h30 à la gare de Hendaye, pour prendre la direction de l’Espagne. En fonction des participants qui ne souhaiteraient pas partir de là, arrêt à l’aéroport ou à la gare de Madrid. Arrivée en fin de journée dans l’hébergement tout confort où nous prenons nos aises pour la semaine.

Jour 2 : L’écosystème de falaises et de rochers

Dans les sierras, nous découvrirons des paysages de falaises, souvent en bordure de rivière, avec d’impressionnantes colonies de vautours fauves. C’est aussi le domaine des vautours moines, des aigles royaux et des aigles ibériques. D’autres espèces comme le monticole bleu, le faucon pèlerin ou l’aigle de bonelli sont très bien représentées dans ces rochers et falaises de quartzite qui émergent des rives du fleuve. Nous ferons quelques promenades pour profiter de ces environnements remarquables.

Jour 3 : L’écosystème des « Déhésas »                                                               

Les Déhésas forment les paysages les plus représentatifs de l’Estrémadure, avec 35 % du territoire couvert de ces chênes clairsemés avec souvent des pâturages. Cela crée un écosystème complexe, symbole du développement durable dans la région. Nous parcourrons en véhicule ces forêts lumineuses en faisant des pauses selon les opportunités.Des oiseaux forestiers dans quelques zones plus denses comme la huppe fasciée, le verdier ou la pie-grièche méridionale alternent avec des oiseaux de milieux plus ouverts comme les alouettes ou les fauvettes, ou celles de milieux plus arides comme les cochevis, bruants et tariers. Et en hiver, c’est la grue cendrée qui est le symbole de la Dehesa avec des milliers d’individus visibles un peu partout, dont les cris raisonnent le matin et le soir. Selon les lieux, nous serons à même de trouver des cervidés, et avec beaucoup de chance le lynx ibérique qui développe son territoire dans le nord-est de l’Estrémadure.

Jour 4 : Les terres cultivés et les villages                                                            

De grandes étendues apparaissent parfois, composées de pâturages associés à des cultures sèches de céréales. C’est dans ces plaines que l’on peut trouver en cherchant bien, et avec un peu de patience, nous aurons sans doute la chance d’apercevoir l’outarde barbue avec des populations qui dépassent ici les 7000 individus, ou l’outarde canapetière, mais aussi des gangas cata ou des gangas unibande. Plus loin apparaissent comme des iles dans ces paysages de plaines et de collines, des villages perchés sur des promontoires rocheux avec des histoires surprenantes. Nous visiterons l’une d’elles abritant une grande colonie de faucons crécerellettes.

Jour 5 : La forêt méditerranéenne                                                    

Dans certaines parties des sierras ou vallées fluviales, nous trouvons l’habitat le plus semblable aux formations d’origine qui recouvraient l’Estrémadure, recouvert de chênes et de nombreuses espèces d’arbustes et de buissons. Le vautour moine comme l’aigle ibérique, utilise un grand arbre pour y construire son nid. La cigogne noire y est à quelques endroits sédentaire, tandis que plus près du sol, vivent de nombreuses espèces typiquement forestières.

Jour 6 : Les lacs, les rivières et les cultures d’irrigation

Certains lacs et rivières offrent des possibilités d’observations remarquables avec une densité importante d’oiseaux pendant l’hiver. En effet, plus de 250 000 oiseaux hibernants, composés entre autres de divers canards, de fuligules, de grèbes ou de sarcelles, se rassemblent en ces lieux. Nous pourrons ainsi y trouver au bord des lacs des zones propices à l’observation de la talève sultane, du crabier chevelu, de la remiz penduline ou du blongios nain par exemple. En hiver, les cultures d’irrigations, favorisées par un vaste réseau de barrages et de canaux, permettent à certains oiseaux de trouver des conditions d’alimentation et d’hivernage idéales, avec beaucoup de limicoles. On y trouve la grue cendrée, mais aussi la barge à queue noire, les aigrettes, ainsi que des rapaces tels que les busards des roseaux, des busards cendrés ou des élanions. Parfois, on rencontre des espèces étonnantes comme le bengali rouge ou l’astrild ondulé…

Jour 7 : La montagne

En fonction des envies et des rencontres de la semaine, nous choisirons de retourner dans un milieu déjà découvert pour observer des espèces non rencontrées au cours des premiers jours, ou bien de gravir un petit col de montagne offrant la possibilité d’observer d’autres espèces forestières et rupestres avec des paysages différents.

Soirée astronomie un soir en fonction des conditions, et visite possible d’un observatoire astronomique.

Jour 8 : Retour pour la france

En partant assez tôt, passage par Madrid et retour sur Hendaye en fin de journée, avant 18h.